La surestimation du langage
La surestimation du langage par les musiciens a pris une autre forme assez singulière : le culte de l'écriture en tant que telle. Dans la logique d'une idéologie escamotant le niveau sensoriel au profit d'une sémiotique généralisée, certains compositeurs ont poussé le formalisme à l'extrême en réduisant la musique à un système de signes plus ou moins abstraits, avec parfois l'arrière-pensée d'en faire la condition d'une élaboration sérieuse. Ils ont négligé le fait désormais bien connu que beaucoup de musiques d'une haute complexité, comme les polyphonies d'Afrique Centrale, de Bali, ou l'électro-acoustique, fonctionnent fort bien sans notation. Les druides savaient déjà, pourtant, que l'écrit peut favoriser la paresse spirituelle, et qu'une parole figée risque de devenir une parole morte.
François-Bernard Mâche
(). Musique, mythe, nature
3 réponses
Salut cloclo, non je confirme, « My way » est bien une reprise de » Comme d’habitude »
http://fr.wikipedia.org/wiki/My_Way
My Way c’est l’adaptation américaine de Comme d’habitude
article sur wikipedia
ça serait pas plutôt My Way en numéro 1 ?
bravo pour ton site